Peut-on vraiment devenir formateur en 30 heures (ou moins !) ? J’ai testé une autre approche…

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Au fil de ma carrière, j’ai souvent eu l’occasion de recruter et, à chaque entretien, j’ai choisi des collaborateurs pour leur savoir-être avant leur savoir-faire.

Pourquoi ce choix ? Parce qu’au-delà des compétences techniques, il était essentiel pour moi de passer huit à dix heures par jour avec quelqu’un dont j’apprécierai non seulement le travail, mais aussi la personnalité.

Après tout, ce sont les échanges et la dynamique humaine qui construisent un environnement de travail agréable.

Mais il y avait une autre raison, plus personnelle et que j’assume pleinement : même si les candidats n’avaient pas toutes les compétences techniques, je pouvais leur transmettre ce savoir-faire façonné au sein de groupes très exigeants et aux méthodes éprouvées.

Au fil des années, j’ai forgé mes propres méthodes et j’ai été prêt à former mes collaborateurs directement en situation de travail. A chaque fois cette approche a donné de bons résultats.

Un jour, cette idée de former « sur le tas » a éveillé en moi une réflexion : et si je formaliserais ces compétences pédagogiques ? Pourquoi ne pas valider mon expérience en tant que formateur ?

En cherchant à me professionnaliser dans ce domaine, j’ai découvert que les réseaux sociaux regorgent d’offres promettant de devenir formateur en 14 ou 30 heures.

J’ai contacté certains organismes qui garantissent un diplôme de formateur après quelques jours seulement… comme si l’on pouvait devenir champion olympique en deux semaines !

J’ai finalement opté pour une formation AFEST, un parcours immersif sur plusieurs mois, qui privilégie l’apprentissage en situation de travail.

Non seulement j’ai suivi une formation théorique, mais j’ai aussi conçu et animé des formations, encadré par un mentor.

Cette expérience m’a plongé dans le concret : des cas pratiques, des stages dans des centres de formation et une validation finale par un jury de professionnels, avec à la clé, un titre professionnel de formateur reconnu par l’Etat.

Un processus rigoureux qui dépasse largement les « 30 heures express » et qui m’a donné des outils précieux.

Ce parcours m’a aussi permis de réaliser une introspection. Pour réussir, il ne suffit pas de maîtriser des techniques ; il faut identifier ses propres compétences.

J’ai donc listé et analysé chacune de mes expertises, celles que je pourrais transmettre.

Cet exercice m’a révélé combien de compétences acquises au fil du temps – et souvent sans même en être conscient – peuvent être appliquées dans des domaines variés.

Aujourd’hui, cette formation m’a donné un nouvel élan et la certitude que mon savoir-faire, enrichi par cette expérience, est prêt à être transmis.

D’ailleurs, si vous souhaitez découvrir ce que j’ai à offrir, je vous invite à explorer la liste des formations que je propose :

Catalogue formations

Avez-vous déjà suivi une formation accélérée ? Dites-nous ce que vous en pensez !

P.S. : Je profite de cet article pour féliciter M. Sofiane BAKHOUCHE, le responsable du centre de formation LIGHTMAP, pour sa rigueur, son professionnalisme et sa bienveillance.

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