Lorsque mon fils m’a proposé de m’associer à lui et de créer une société, je n’ai pas hésité une seconde, sachant qu’il « avait des mains en or », qu’il était très rigoureux dans son travail et qu’il avait de belles valeurs humaines.

Etant déjà très complice avec lui, j’ai pensé que ça allait être l’occasion de partager de nouvelles expériences et, peut-être, d’en apprendre encore plus de l’un sur l’autre.

J’ai également pensé que si notre nouvelle entreprise venait à connaître le succès, ça allait être l’opportunité de lui transmettre plus tard entièrement le flambeau et de lui faire profiter de ce que allions bâtir ensemble.

J’ai entrepris toutes les démarches pour la constitution de la société, ayant déjà une bonne expérience dans ce domaine et, en tant que père, il me semblait naturel de tout gérer.

Pour faire plaisir à Axel, je lui ai laissé la seule initiative de choisir le nom de la société, ne jugeant pas utile de lui demander son avis malgré ses compétences.

Un soir il m’a téléphoné, embarrassé, m’indiquant qu’il ne voulait pas contester mon autorité de père mais qu’il avait du mal à se positionner dans notre nouvelle société ; il souhaitait jouer un rôle plus actif, proposer des idées et ne pas seulement acquiescer à toutes mes décisions.

J’ai alors réalisé que si mon but était de faire les choses au mieux dans notre intérêt (et surtout dans le sien), le rôle que je lui avais laissé était effectivement peu valorisant.

Je l’ai rassuré et lui ai indiqué que dans le cadre de la société nous devions désormais agir en tant qu’associés et plus en tant que père et fils, ajoutant que même si je disposais d’une plus grande expérience dans certains domaines, grâce à mon âge, je ne détenais pas la Vérité absolue et pouvais parfois me tromper.

Un jour, effectivement, je me suis trompé…

Nous nous sommes rendus tous les deux chez un client qui souhaitait rénover entièrement sa salle de bain.

La veille de la visite j’ai adressé un long mail à mon fils afin de le préparer à l’entretien.

J’avais prévu de mener entièrement la discussion et de le faire intervenir, de temps en temps, afin de montrer au client que nous formions une équipe !

Fort du conseil que je lui avais donné quelques jours plus tôt, il m’a téléphoné pour me rappeler qu’ayant suivi une formation chez Les Compagnons du Tour de France, il disposait d’une expérience beaucoup plus importante que la mienne dans le domaine de la plomberie.

De ce fait, il m’a demandé de rester en retrait lors de la visite et de le laisser faire.

Pas rassuré du tout, le jour de la visite je lui ai laissé jouer son rôle. De mon côté je me suis mordu la langue et j’ai même été impressionné par son professionnalisme.

Cela a été également le cas pour le client qui nous a confié le chantier et qui nous a même, par la suite, demandé de réaliser d’autres travaux.

Depuis ce moment-là nos rapports ont évolué, nous nous sommes trouvés, l’un et l’autre, de traits de caractère que nous ne nous connaissions pas et notre complicité s’est développée. Nous sommes même devenus complémentaires sur les chantiers que nous traitons et je pense que nos clients apprécient cette osmose.

Nous ne sommes pas toujours d’accord sur les décisions à prendre mais nous dialoguons beaucoup et trouvons toujours la solution la mieux adaptée sur les chantiers que nous traitons : « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » !

Et vous, avez-vous la chance de travailler avec votre fils ou votre fille ?

Nous vous invitons à consulter notre site : azza-solution.fr

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