Vous envisagez de réaliser des travaux et de faire appel à un ou des professionnels.

Nous vous conseillons d’appliquer quelques précautions de base afin de vous éviter le pire.

1. Exigez de chaque professionnel qu’il vous remette une copie de son K-bis pour vous assurer que son entreprise est enregistrée ou qu’elle n’a pas été radiée.
2. Demandez-lui qu’il vous remette une copie de son assurance Responsabilité civile et de sa garantie décennale.
3. Vérifiez que sur ces documents les travaux qu’il se propose d’effectuer sont bien notés :

S’il est plombier, à priori il n’est pas assuré pour des travaux d’électricité (sauf si c’est mentionné sur ses documents)

Si l’entreprise est enregistrée en tant que courtier en travaux, elle n’est pas habilitée à gérer les travaux

Si sur les documents la société est répertoriée pour la réalisation de travaux de finition, ne lui confiez pas le remplacement de votre installation électrique, de votre plomberie ou la construction de votre piscine !

• Demandez-lui de vous fournir une attestation de vigilance.

Cette attestation indique si le professionnel est à jour ou pas dans le règlement de ses cotisations à l’URSAFF.

S’il doit de l’argent à l’URSAFF, il y a de grandes chances qu’il en doive également à d’autres organismes. Il risque donc de devoir arrêter son activité, du jour au lendemain, au cours de votre chantier et vous risquez de perdre votre acompte.

Vérifier, sur ces documents, le nombre d’employés qui travaillent pour son entreprise.

S’il est indiqué que l’entrepreneur n’a pas d’employé ou qu’il en a deux ou trois et qu’il se présente sur le chantier avec 5 ou 6 ouvriers, il y a de grandes chances qu’il emploie de la main d’œuvre non déclarée et en cas de malfaçons ou d’accident il ne sera pas assuré.

A moins qu’il fasse appel à des sous-traitants.

Si c’est lui qui vous facture les travaux des sous-traitants, en cas de malfaçons et si l’affaire passe au Tribunal, le juge tiendra pour seul responsable, celui qui a facturé et, s’il n’est pas assuré pour les travaux réalisés par les sous-traitants (travaux non mentionnés sur son K-Bis ni sur sa garantie décennale, s’il en a une), il devra payer la remise en état sur ses propres deniers (s’il en a suffisamment !).

• Vous pouvez également vérifier les avis clients laissés sur internet
• Si le professionnel vous annonce être « maître d’œuvre » et vous déclare qu’en tant que tel il est habilité à gérer le chantier en totalité, assurez-vous également qu’il est bien répertorié en tant que maître d’œuvre et donc titulaire de la garantie décennale.

Rappelons qu’un A.M.O. (Assistant Maître d’Ouvrage) n’est pas titulaire de cette garantie et que son rôle est uniquement d’assister le client dans ses tâches administratives, juridiques ou financières (évaluation du coût des travaux).

AZZA Solution est répertoriée en tant qu’économiste de la construction (calculs des coûts + négociation) et en tant que maître d’œuvre.

Nos travaux sont couverts par la garantie décennale jusqu’à 15 millions d’euros.

Faire appel à une entreprise qui possède une garantie décennale vous protège dans une certaine mesure mais, en cas de conflit avec l’artisan, l’assurance protège en priorité les intérêts de son client (l’artisan).

Le rôle du maître d’œuvre est de protéger les intérêts du maître d’ouvrage (le client).

En cas de conflit, le maître d’œuvre fera intervenir son propre assureur qui défendra de ce fait les intérêts du client.

Nous vous invitons à nous écrire à : contact@azza-solution.fr